Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

.:][...|~...The World That Never Was...~|...][:.

19 juillet 2008

*






Mon monde est pourri et n'a jamais été aussi vide




Publicité
Publicité
9 juillet 2008

[Les ténèbres de l'aube]

Voulant mourir, j'ai fermé les yeux
Et rendu tout mon être au néant
Incapable de dormir, je voulais disparaître de toutes les mémoires

Un ciel nuageux, puis une pluie éparse
Le beau temps d"hier me semble à présent tel un mensonge
Me disant: "On dirait la douleur de vivre", je me suis mis sous la pluie

Si le vent se met à souffler
Comment ce paysage instable sera-t-il défiguré?

Si je sombre dans les abysses des mers profondes et me cloitre dans ma coquille
Ce sourire, qui me convainc que la tristesse est vaine, me sauve

Si je m'enfonce au plus profond d'une forêt trouble et enferme mon cœur dans un cocon
Je finis par couper les fils de ma douleur

Immobile dans les ténèbres de l'aube, j'interroge la chaleur restée au creux de ma main
Pourrai-je remonter le ruisseau en barque
Et retourner là-bas un jour?

J'ai murmuré à la pluie
"Fais qu'il fasse beau demain"

Akatsuki Yami - Mucc

*Rien a rajouter, ils expriment ma douleur mieux que moi même*

7 juillet 2008

[Désillusion nocturne]

snake

 

Il est quatre heures du matin. Il fait nuit noire, tu es sur le point d'aller te coucher. Tu te mets en boxer, et tu rentres dans ton lit douillet. Tu poses ta tête contre l'oreiller,  tu fermes les yeux, tu tentes en vain de vider ton esprit, afin de trouver le sommeil. T'y arrives pas. Des projets qui tournent. Des idées d'exposition, des thèmes auquel t'avais jamais pensé. Tu te tournes et retournes dans ton grand lit. Et puis finalement tu rallumes la lumière. Tu prend le premier bout de papier te tombant sous la main, le stylo le plus proche. Pas besoin d'une technique léchée, de traits précis, juste deux ou trois gribouillis, afin de se libérer l'esprit. Des projets photos, pour la plupart. Et tu dessines jusqu'à cinq heures du matin des projets çà n'en plus finir, avec les yeux qui n'arrivent plus a suivre, qui commencent a faire mal. Et puis un éclair de lucidité est apparu, brisant tout ça. A quoi bon tout ces projets? Faut se rendre à l'évidence t'as que 18 ans. Qui t'écouteras? Qui te laisseras exposer? Toutes tes photos relèvent d'un profond manque de maturité. Les thèmes sont vus et revus. Et tu n'as surement pas les connaissances nécessaires en histoire de l'art pour prétendre être arrivé à quelque chose de nouveau. Mais tu continues. Tu veux y croire. Et puis ça devait arriver, craquage. Au fur et a mesure que tu poses tes idées sur papier, les larmes se mettent à couler. Lutte sanglante entre l'espoir et la réalité, où les larmes sont le fluide vital de ces deux entités. Au point que les nerfs craquent. Pourquoi tout ces projets, si je sais qu'aucun de verra le jour? La démarche elle même est puérile. Montrer aux plus de gens possible la détresse d'un individu face au monde d'aujourd'hui, son allergie extrême à la réalité? Créer un univers de toute pièce, une sorte de post néo surréalisme? T'as 18 ans oublies pas. T'es encore dans l'adolescence, ça passera. Et même si t'y arrives, tu veux pas finir comme ces artistes has been qui n'ont plus rien a revendiquer, qui dénoncent la pauvreté, mais qui passent leur temps a naviguer entre leurs maisons de vacances a Monaco, et leur terrain de golf privé a Miami? Je veux hurler le plus possible avant de me faire bouffer par cette réalité qui perverti même le plus pur des enfants.

Je veux créer un monde a part où les scènes exposées trouveraient écho en chaque enfant, chaque adulte ayant gardé son âme de gosse.Qu'ils se remémorent leur enfances, les peurs infondées, et leurs rêves brisés. Qu'ils n'oublient pas cette période de leur vie perdue quelque part entre l'espoir sans avenir, et la réalité meurtrière. Je ne veux pas que cet "art" dont je serai l'auteur soit élitiste comme peut l'être sur bien des aspects l'art contemporain. Je veux pas de plaques explicatives de mes œuvres. Je veux quelque chose qui résonne dans le cœur et l'âme de chacun. Quelque chose compris par tout le monde, et ce, quel que soit le degré de sensibilité. Et c'est juste a ce moment là que je pourrai dire avoir réussir ma vie.

 

Et je me demande quel sort est le plus enviable. Se noyer dans un océan de rêves et d'illusions, ou se faire bouffer par la réalité, en entendant se percer chacune de nos tripes? Dans tout les cas, j'ai l'impression que je suis en train de sombre dans les abymes du monde germant dans mon esprit.

3 juillet 2008

[Hai - Débarras]

Hai

Je me suis débarrassé de tout ce que j'aimais

Il ne reste plus rien
Je n'ai pas seulement jeté des choses qui avaient une forme
Mais également toutes les choses importantes
J'ai tout jeté

Mais je ne me sens pas seul ou quoi que ce soit

Un poteau téléphonique, rencontré sur mon chemin, essaya de me dire quelque chose
Quand j'ai décroché, "Que veux-tu ?"
Il m'a répondu, "La vérité est que tu es seul, n'est-ce pas"
Quand j'ai répondu que ce n'était pas ça, "Non, ce n'est pas vrai"
"......" Il n'a pas pu prononcer un mot

Mais je ne me sens pas seul ou quoi que ce soit, car je me sens bien avec moi-même
Mais je ne suis pas triste ou quoi que ce soit, car je me suis également débarrassé de mes sentiments

Un enfant, innocent et inconscient, n'a pas peur d'être abandonné
Ce moi innocent et inconscient n'existe plus maintenant

Parce que je m'en suis débarrassé ?

Hai - Mucc

26 juin 2008

[Lost in thoughts]

lost


"Abusés par les apparences,
Vous jouiez avec le cœur d'un garçon naïf
et bien qu'il détestait ça, bien qu'il en souffrait,
Vous mentiez en abusant de sa tendresse et vous vous moquiez de lui en dépit de sa volonté."

Publicité
Publicité
25 juin 2008

[From heart to sky]

couverure

J'ai soif d'autodestruction. Je me sens étranger. Aux autres, à moi-même.
Je me sens seul encore. Mais je n'ai même plus la force d'éclater en sanglots.
Je me contente d'errer mon casque sur les oreilles. Le monde qui m'aide a
garder la tête hors de l'eau une bouffée d'air frais dans ce monde qui pourrit
de l'intérieur, et duquel émane une odeur pestilentielle qui pourrait faire
vomir n'importe qui. Les gens ne sont plus rien, les personnes se sont
volatilisées, il ne restent d'elles que des corps meurtris par le regard de
leurs semblables, qui feignent de s'intéresser a eux. Je crois bien que si
'étais sur qu'après la mort je pourrai renaitre différemment et ailleurs, je
me suiciderai sans plus tarder. Cette prison de chair, toutes ces
contraintes je ne les supporte plus. Ce moi qui grandit a l'intérieur a soif
de liberté, d'inconnu et de découverte, de quelque chose de différent, et
il se presse contre ma cage thoracique comme si il voulait la faire exploser.
Continue mon petit, écrase toi, et expose a la surface intestins, foie, pancréas,
poumons, cœur a la vue de tous. Piétinez ces déchets organiques jusqu'à ce
qu'il redeviennent poussière. Ils ne seront d'aucune utilité pour là où il veut aller.
Cette pluie qui tombe marque un renouveau, efface le sang qui a coulé, de même
que les souvenirs des gens. Il suffit de quarante huit heures de pluie pour que le
souvenir de quelqu'un qui vous était cher soit effacé. Il suffit de deux jours pour
tout oublier.
N'importe quoi. Drogues, alcool. Je ne veux plus être moi. Oublier cet état de sobriété
où toutes ces réflexions s'accumulent pour me pourrir la vie. Devenir incapable de
réfléchir. Cela pourrait bien être le plus merveilleux des dons.

J'aimerai devenir un autre que moi.

23 juin 2008

[Aesthetic surgery]

2


Ça revient. Cette haine que j'ai de mon physique recommence a me pourrir tout espoir
de voir ces complexes disparaitre un jour. Douter toujours. Je sais bien que tout
le monde ne juge pas au physique mais je ne peux m'empêcher de penser que lorsque
les gens me voient, ils ne voient qu'un tas de chair, de boyaux mal assemblés,
une monstruosité vaguement humaine. Je sais pertinemment qu'il existe des
gens pire que moi. Oui je le sais. Mais je ne le réalise pas. Comment avoir confiance
en soi quand le simple fait de se voir dans un miroir est insupportable? C'est quoi
la solution? Faire pousser ses cheveux afin de cacher cette monstruosité a soi
même et aux autres? Changer de coupe de cheveux en espérant que le résultat sera
un peu mieux qu'avant?
J'ai cru pendant un instant avoir enterré cette phobie. Non en fait. Elle s'est faite
oubliée pour resurgir plus violemment encore. Et c'est reparti. Toujours le même
rituel. Miroir. Larmes. Vomi. Un mécanisme rouillé qui se remet en marche, et tentant
de rattraper le temps qu'il a de retard.

Finalement, J'aurai beau essayer de changer, de faire disparaitre ces peurs, elles
resteront tapies au plus profond de mon esprit. Pour mieux resurgir un jour ou l'autre.
On a beau se persuader que nous avons évolués, il n'en est rien.


Et là, actuellement,
j'ai besoin d'inconstance,
de voir que l'on a pas un
chemin prédéfini. Je ne veux
pas laisser la monotonie
envahir mon quotidien. Je veux
vivre chaque jour comme si j'
allais mourir le lendemain. Faire
n'importe quoi selon mes désirs
du moment. Vivons peu mais
intensément.

6 juin 2008

[C'est marrant mais j'avais pas réalisé.]

broken_wings


C'est marrant mais j'avais pas réalisé. Normalement c'est fini. Le lycée. Je n'en ai pris conscience que dans le bus, écoutant Saishuu Ressha en  boucle durant le trajet. Pendant trois ans, il s'en est passé des choses. Il s'en est noué des liens. Il en a coulé des larmes. Ça va me manquer. Ça me manque déjà. J'ai une boule dans la gorge qui ne me quitte pas depuis le bus. Et je repense a tout ces moments.

Arrivée en seconde. Des gens connus. Premiers contacts. Des rires. Connaissances avec Coraline. On s'éloigne. Mucc. Lucie. Manue. Arthous. Lucie. Décadence. Ptite soeur. Lucie. Pétage de cable. Ptite soeur. Lucie. Engueulades. Isolement. Déprime. Réminiscence de peurs. Maylis. Du sang. Des larmes. Des cicatrices. Sur la chair. A l'âme. Vacances. Pleurs. Espoir. Merry. Sourire. Rentrée. Charly. Lucie. Doutes. Ptite soeur. Délires. Marie. Délires. Cicatrices. Ciseaux. Rasoirs. Ongles. Peu importe. Lucie. Abandon. Peurs. Ptite soeur. Délires. Mucc. Mucc. Mucc . Prise de conscience. Vomi. Perte. Haine. Encore et encore. Masque. Départ d'alice. Bac. Vacances. Alcool. Alcool. Fêtes. Oubli. Vomi. Fêtes. Alcool. Rentrée. Néant. Coquille vide. Perte de confiance. Masque. Maylis. Renouement avec Coraline. Amours. Solitude. Peter pan. Délires. Glandage. Perte de motivation.
Désespoir. Masque. Fin............................
Nostalgie.

 

Ça me manquera tout ça. Cette ambiance dans la classe, bien qu'elle n'aie pas toujours été au top. Ces journées passées avec des personnes qui ont énormément compté pour moi. Je vous aime. Particulièrement toi petite soeur.
Et. Message spécial pour Coraline. Merci pour tout. Même si Tu n'en a pas conscience tu 'mas beaucoup aidé. Particulièrement cette année. Vous allez me manquer. Je veux pas que ça change. J'ai peur du changement. Jusqu'à ce que je monte dans le bus, je n'avais pas percuté. Le bac arrive, l'âge adulte aussi. En quittant le lycée je me suis imaginé plus tard. Seul et abandonné de tous. Parce que je n'ai pas su grandir.
J'aimerai remonter le temps. Et tout revivre. Et même si tout n'a pas été agréable durant ces trois années, il est indéniable que ces années m'ont été bénéfiques. Le Mirail va me manquer.

 

A midi à la chapelle. Ce texte sur l'allégorie de la grenouille m'a fait sourire. Comme la plupart. Et pourtant, je le relis, et me dis qu'il est parfait. Et cette grenouille en plastique, j'ai passé une heure a la regarder en ressassant des souvenirs. Et elle restera comme une preuve que certaines personnes, un lieu peuvent faire changer des gens.

 

Vous allez me manquer. Tous, même ceux que je déteste sincèrement.
Car c'est bel et bien cet ensemble que pendant trois ans j'ai adoré, et qui m'a aidé à me construire.

9 mai 2008

[Bois mort]

Les couleurs ont disparues et
je ne vois qu'une chambre froide.
Jour après jour, dans cette pièce
envahi par le néant j'ai hurlé. Au
point que ces cris suraiguës m'ont
rendu sourds. Danse avec le néant,tu
finiras par oublier ce qui t'es cher, ce
que tu as accompli, et ce dont tu es fier.

L'enfant dans la pièce n'a jamais su vers
qui se tourner, a qui se confier. Peut-être
parce que au fond, il a toujours été seul.
Les couleurs qui lui ont été enlevées n'ont
jamais été rien d'autre qu'une  illusion.  A
vomir son désespoir devant la glace, même
ses capacités vocales en ont été altérées.
Il ne peut plus crier, son dernier espoir, le
plus infime qu'il soit possible d'imaginer,
s'est envolé également.

Joue avec l'obscurité, peut être même
parviendras  tu  à  l'aimer?  A  taton,
cherches une poignée, et tire la de
toutes tes forces, même si tu dois y
laisser tes bras. Qui sait, la fenêtre
ouvre peut-être sur un monde nouveau,
vierge de toute tristesse?

22 avril 2008

[Prince of Darkness]

and


 « Vêtu de tristesse, tu es comme un papillon,
Dors, rêve de voler dans le ciel.
Et les ailes trop décorées,
Vas tu encore pleurer aujourd'hui?

Ca n'a pas d'importance si nous n'avons pas de réponses, tant que nous sommes vivant 

 Alors marchons sans crainte vers ce monde
Assemblons toutes les secondes qui durent une éternité et ensuite nous rirons

Remplis nous de tristesse et de joie jusqu'à ce que nous en soyons plein a craquer
Et nous volerons tellement haut que nous mépriserons l'hypocrisie de ce monde »

Ps: S'il vous plait, plus que pour toutes les autres photos présentes sur ce blog, je vous demanderai de ne pas me la prendre, celle ci étant une des photos voulant dire énormément de choses pour moi.

Publicité
Publicité
1 2 3 4 > >>
.:][...|~...The World That Never Was...~|...][:.
Publicité
.:][...|~...The World That Never Was...~|...][:.
Derniers commentaires
Publicité